De l’édifice roman du XIème siècle, il reste la base du clocher. Après des destructions sévères au cours des guerres de religion et de la guerre de Vendée, c’est de 1853 à 1887 que l’abbé Laurentin, curé, entreprend la reconstruction de l’édifice tel qu’il demeure actuellement.
L’ouvrage sera terminé en 1888 : le vieux clocher au toit conique coiffé de tuiles est surélevé. Son sommet en zinc est entouré de créneaux, corbelets et machicoulis qui lui donnent un faux air moyen-âgeux.
Entrons dans l’église dont la nef centrale est longue de 47 mètres, large de 3 et haute de 15, avec deux nefs latérales de 6 mètres.
L’église est dédiée à St Laurent que l’on retrouve à l’intérieur sur la grande verrière du chœur et le vitrail moderne du fond de l’église.
Parmi les objets dignes d’intérêt, figure le Christ en croix du 18ème presque de taille humaine, suspendu à un pilier de la nef centrale. Il faisait face à la chaire, maintenant enlevée.
Deux statues sont aussi remarquables : sur l’autel de gauche, une vierge souriante et heureuse du 18ème, et sur un pilier de la nef latérale droite, un Saint Laurent très ancien qui figurait sans doute dans un ancien rétable.
Sous des bancs de la grande nef, un caveau funéraire renferme les sépultures de quelques membres de la famille Sauvestre de Clisson, seigneurs de la paroisse et de l’abbé Laurentin.
On peut admirer quelques mobiliers dont un vieux coffre.
Au fond de l’église, arrêtons-nous devant un tableau du 18ème siècle, juste restauré, de Nicolas DESMOULLINS : le Martyre de St Laurent. Ce dernier est sans doute une pièce d’un ancien rétable important. Restauration expliquée dans les annexes 1 et 2 en bas de la page.
A la sortie de l’église, sur commande de l’abbé Laurentin, un tailleur de pierre du village des Grandes Mothes, Constant Motard,a sculpté dans le granit local un Saint-Laurent, assez massif avec la palme du martyre.
D’après le livre de Maurice Poignat « La Chapelle Saint Laurent, Des origines à nos jours »
En vente au magasin de la Presse à La Chapelle St Laurent
